Au cours de l'histoire
La Congrégation des Soeurs Maronites de la Sainte Famille est une Congrégation religieuse apostolique de Droit Patriarcal, fondée le 15 août 1895 par le Patriarche Maronite Elias Hoyek « pour la gloire de Dieu et le salut des âmes », « pour le bien de l’Eglise et celui du pays »
En 1927, la Providence décide de déployer ses ailes sur Hoch Hala. Elle charge alors la congrégation des Religieuses Maronites de la Sainte Famille d’une mission pédagogique dans ce petit village de la Békaa.
Cette mission n’aurait pu évoluer et grandir le long de huit décennies si elle n’avait pas été ancrée sur la foi, nourrie par l’espérance et entretenue par un travail assidu…
La voilà aujourd’hui arriver à son apogée pour accueillir le troisième millénaire et participer au soubresaut de la civilisation. Quelles étaient les étapes les plus importantes de cette institution pédagogique connue sous le nom de « Ecole Saint Antoine, Hoch Hala » ?
En 1927, la congrégation inaugure sa mission éducative en se chargeant de l’enseignement et de la direction de l’école primaire du couvent Saint Roch /Hoch Hala des Pères Antonins. Les élèves de cette école étaient au nombre de 88 seulement.
Le 16 novembre 1947, la congrégation achève les transactions d’achat des bâtiments appartenant aux Français dans la propriété foncière No.409, située tout près de la base aérienne de Rayak.
Le 11 décembre 1947, les Français livrent les bâtiments à la Congrégation.
Le 17 décembre 1947, les religieuses occupent leur nouvelle maison, après avoir passé 27 ans au couvent Saint Roch des Pères Antonins.
Faut-il témoigner de l’amitié profonde entre les religieuses et les Français qui s’est exprimée en collaboration éducative avec les missions françaises et les responsables du centre culturel français à Zahlé. Cette amitié a renforcé la position de notre école et gagné la faveur de la mission culturelle française.
En l’année scolaire 1952-1953, l’école primaire devient complémentaire.
En 1962, on bâtit une aile pour le cycle secondaire et une autre pour la bibliothèque et le secrétariat.
En 1980, s’élève le bâtiment de la maternelle et de la direction, puis après un laps de temps une aile pour le cycle primaire et une grande salle pour théâtre et conférences.
Durant 1994 et 1995, obsédé par l’écroulement éventuel de l’ancienne maison, on a dû construire une nouvelle maison pour les religieuses.
Suite au déclenchement des événements libanais en 1975, plusieurs campagnes de haine, de jalousie, de calomnie et de menace se déchaînent contre l’école en vue de ternir sa renommée… Mais notre école a pu résister et triompher grâce à ses principes : Fraternité, amour, pardon. Ces principes chrétiens, elle les a appliqués sur tous ceux qui l’ont offensée directement ou indirectement.
Le 25 février 1996, suite à un arrêté promulgué par le ministère de l’intérieur, la ligue des anciens de l’école est fondée.
En 1988, l’école honore ceux qui, parmi ses enseignants, y avaient passé 25 ans dans la mission éducative et plus. C’est grâce à la direction et aux enseignants que cette école atteint chaque année des résultats exceptionnels dans les examens officiels et un défilé de diplômés fraye son chemin dans la vie…
Le collège Saint Antoine / Hoch Hala s’inspire toujours du fondateur des religieuses Maronites de la Sainte Famille, le Patriarche maronite Elias Hoyek, qui avait constaté le manque culturel qui, tel qu’une maladie, courait la société libanaise rurale et frappait surtout les jeunes filles. Pour cela il a fait tout son possible pour assurer aux filles une éducation convenable, freiner l’ignorance du peuple et le tirer de la misère… Puis ayant senti le danger de l’athéisme menacer le Liban, il a fondé la congrégation de la Sainte Famille.
Cette congrégation émane directement de l’esprit de son « Saint » Fondateur et se voue à l’éducation et l’enseignement des filles, au développement du village libanais et, au besoin elle assure la parole du Salut.
Le collège Saint Antoine s’engage à réaliser le projet général de la congrégation selon l’esprit de l’Evangile et la volonté fondatrice : éduquer et cultiver les jeunes générations notamment dans les milieux pauvres sans discrimination confessionnelle, raciale ou autre. Notre école survit grâce à la Providence divine et aux principes du christianisme vécus par nos familles.
A partir de l’année scolaire 2001-2002, nos élèves comptent 1800 et nos enseignants 90 orientés par une direction vigilante formée de religieuses et de personnel laïque. Lorsque l’Etat a pris la décision d’appliquer la nouvelle méthodologie pédagogique, notre direction a fait tout son possible pour fournir à l’école tous les matériaux et appareils nécessaires, notamment les ordinateurs, l’Internet… Comme elle a ouvert de nouvelles branches pour la 3ème année secondaire.
En l’année scolaire 2002-2003, ouverture d’une BCD pour le cycle préscolaire.
En 2008, le cycle préscolaire fut transféré à l’ancien bâtiment de l’école Saint Michel/ Rayak.
En 2014, renouvellement de tout le matériel technologique : ordinateurs, photocopieurs, internet, serveur, LCD…
Dès 2015, quelques restaurations et constructions dans tous les cycles de l’école : deux préaux, des toilettes, la toiture dans la maison des religieuses, la toiture du cycle préscolaire…et bien d’autres restaurations en cours de réalisation.
Ainsi, toujours fidèles à nos sources et références et dans toutes nos activités scolaires et parascolaires, nos actions éducatives visent à instruire, socialiser et qualifier l’élève en l’accompagnant dans son développement au niveau intellectuel, humain, moral et chrétien.
A travers ces actions, les différentes compétences transversales du programme libanais dans tous les cycles (préscolaire, primaires, complémentaire et secondaire) sont actualisées :
Développer le potentiel intellectuel de l’élève, structurer sa pensée et exercer son sens critique ;
Développer le potentiel physique et valoriser une saine hygiène de vie, tout en favorisant des activités sportives et socioculturelles, permettant un dépassement personnel, des activités de bénévolat favorisant une ouverture sur le monde ;
Maîtriser les langues maternelle, française et anglaise ;
Apprendre à élaborer des projets et à les mener à leur terme ;
Mettre l’élève en contact avec l’Histoire, l’actualité, la culture et l’art.
Cette mise en œuvre du quotidien de notre vie scolaire au sein de notre établissement, relève de tous les acteurs de l’éducation : personnel administratif, animateurs spirituels, religieuses, enseignants, élèves, parents d’élèves, personnel technique, personnel d’entretien, comités de parents… En guise de conclusion, « sachons que l’éducation exige un travail silencieux et discret, le travail du semeur qui laboure, sème, compte sur Dieu et attend. Eloignons-nous du « pompeux » et imitons l’abeille dans sa ruche, parce que le bruit et la vanité ne produisent pas du bien ».
(Lettre du fondateur 25 juillet 1931)
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